26 avril 2014

Vert, bleu, rouge

 Mardi 22 Avril 2014 : En route vers le Nord

Après une petite escale pour réserver la plongée, nous sommes parties en direction des Jardins de Balata, qui regroupent toute la flore présente sur l’île. Le chemin fut long et tortueux. Nous avons même fait une halte non volontaire dans un des quartiers de Fort-de-France. Mais au moins, nous avons pu apercevoir un petit quartier à flanc de montagne que traverse une petite rivière.
De nouveau sur le bon chemin, on s’est fait une pause à l’église de Balata (située à Fort-de-France o_O) qui est (soi-disant) une réplique du Sacré-Cœur.
  
Eglise du Sacré-Coeur

Même l'église est au milieu de la nature


Quelques dizaines de minutes plus tard, nous arrivions aux Jardins de la Balata. On découvrit les classiques palmiers, et les plus exotiques fromagers, figuiers maudits, broméliacées et roses de porcelaine. Nous pensions mettre une heure à parcourir les jardins ; on en mit plus de deux ! 


Broméliacées



Fleur corail ?


Rose de porcelaine


Pour clore la visite en beauté, on pouvait faire une partie de la visite dans les arbres. Des passerelles étaient suspendues à une bonne dizaine de mètre au-dessus du sol. On a donc joué aux Jane de Martinique.
 
Passerelle dans les arbres

On était assez haut

Perdue dans les arbres

Quand nous sommes sorties de là, il était plus de 14h30 et nous étions affamées. Nous avons roulé jusqu’à la ville suivante, Morne Rouge et nous y avons mangé un délicieux repas : poulet grillé, gratin d’ignames, riz et daikon. Une sauce pimentée agrémentait le tout.
 
Déjà entamé, mais on avait faim !
L’après-midi, enfin si on peut dire, car il était plus de 15h30, nous sommes revenues sur nos pas pour faire la trace des Jésuites. Un sentier balisé permettait d’y accéder, avec en prime une zone pour se baigner au milieu de la balade. Malheureusement, nous n’en avons parcouru qu’un tiers car le jour déclinait (rappelez-vous, il fait nuit à 18h30 et là, on était en altitude, dans la jungle !).

Pour rentrer, on décida de prendre la route de la côte Caraïbes. D’abord parce qu’elle serpentait moins. Ensuite, car elle longeait la mer. Nous sommes arrivées à Saint-Pierre, juste assez tôt pour profiter de la lumière du soir et du coucher de soleil. On cherchait un bar à cocktails que l’on nous avait recommandé mais il avait fermé. Tant pis. Nous sommes donc rentrées tranquillement pour éviter les embouteillages de Fort-de-France.
 
Saint-Pierre

Saint-Pierre et la Montagne Pelée
  
Eglise de Saint-Pierre

Coucher de soleil à Saint-Pierre



Ce jour-là, nous avions eu un magnifique aperçu de la végétation martiniquaise.


Mercredi 23 Avril 2014 : Sea, Sky and Sun

Après la journée passée en voiture la veille, nous voulions rester dans les parages. On a donc mis le cap sur la plage des Salines. C’est une longue (mais pas large) étendue sablée bordée de palmiers. Il y avait même quelques rouleaux. Après quelques minutes de trempette, nous nous sommes prélassées sous les palmiers. Pendant qu’on se reposait (trop fatigant les baignades ! ^^), on nous a proposé d’aller dans le restaurant au bout des Salines pour tester différents plats traditionnels, comme le poulet coco, la langouste grillée ou le crabe farci. Comme l’apéro était offert, on y est allé.

Les Salines


 Le repas était typique et correct : crabe farci en entrée, demi-langouste grillée avec un gratin et de la patate douce en plat, flan coco ou banane flambée au rhum (et toujours très imbibée) en dessert.


Rassasiées, nous avons décidé de changer de place et nous nous sommes dirigées vers le Cap Chevalier. Sur le chemin, nous menant à la plage, on tomba nez-à-nez avec un énorme figuier maudit. On découvrit une vue magnifique : sable blanc, palmiers géants et surtout lagune avec eaux turquoises. C’est endroit est mon véritable coup de cœur !

Les eaux étaient tellement claires, que j’ai sorti tout l’attirail : masque et tuba. Et en route pour l’exploration des étendues d’algues.  J’ai vu plein de beaux poissons.
 
Figuier Maudit

Cap Chevalier

Cap Chevalier

Cap Chevalier

Cap Chevalier

Mais pendant que j’explorais les fonds marins, le soleil admirait mes épaules et mon dos. Malgré les 15 tonnes de crème dont je me tartinais toutes les 10 min, j’ai fini écrevisse. J’appris donc, de la pire façon qu’il soit, qu’en Martinique, il faut prendre un indice 50 et non pas 30. On ne m’y reprendra plus !


Demain, nous partons en mer profiter des fonds blancs et faire le baptême du rhum. Une belle journée en perspective.

See you ;)
Gaellou



22 avril 2014

L'aventure commençait mal...

Salut tout le monde !

Cette fois-ci, mon voyage m’a emmenée du côté des caraïbes. A moi le soleil, la mer, les cocotiers, …Le rêve, quoi ! Enfin, un rêve qui a failli virer au cauchemar. Commençons l’histoire par le début.

Dimanche 20 Avril 2014 : un vol interminable

Quelques jours avant le départ, je me sentais un peu malade. Mais j’étais persuadée que cela ne durerait que peu de temps. Malheureusement, la nuit précédent le vol, j’ai très peu fermé l’œil, tant j’étais barbouillée et nauséeuse. Installée dans l’avion, mon cauchemar a commencé : on nous a fait monter vers 11h et vers 11h30, on nous annonça qu’il fallait réparer une pompe à carburant avant de faire le plein donc on n’était pas prêt de décoller. Le pire n’était pas l’attente mais la chaleur. Il devait faire 25-30 °C dans ce satané avion ! Autant dire que mon état ne s’améliorait pas. Après 1h15 de retard nous avons décollé. Malgré tout, on a eu la chance d’avoir trois sièges pour deux.
Le vol m’a vraiment semblé interminable. J’ai été malade tout du long ; à tel point que j’ai fini allongée par terre au fond de l’appareil ! Et c’est dommage car si j’avais été en forme j’aurais apprécié le calme du vol. Pas une perturbation.



Arrivées à Fort-de-France, on a senti tout de suite la chaleur. Ah… comme c’est agréable ! Comparé à l’air sec de l’avion, on a ressenti l’air humide coller notre peau en deux secondes. Au moment de récupérer nos bagages, j’ai eu la désagréable surprise de constater que ma valise a été cassée. Tant pis, je serai dédommagée.

Puis direction la location de voiture. On nous a donné une voiture bien plus grande que ce qui était prévu : une laguna au lieu d’une micra. Tant mieux ! Aussitôt la zone des voitures de locations quittée, nous avons été accueillies par une pluie tropicale : on ne voyait rien. Mais elle fut aussi courte que soudaine.
 
Quand il pleut en Martinique, ça ne fait pas semblant !
Oriane s’est révélée être une très bonne co-pilote. On a trouvé directement. Et on peut dire que la fin de notre route fut…inattendue. Pour accéder à la villa, on a pris une route qui grimpait comme je n’en ai jamais vu. La pente faisait facilement 50° ! Impressionnant. J’avais « peur » que la voiture se cabre et qu’on se retourne.
 
Ça descend doucement (C'est notre voiture)

On a été accueillies par des hôtes très sympas et chaleureux qui nous ont invitées à prendre le punch avec eux et qui nous ont fourni de quoi manger : mangue, bananes, oranges caraïbes, accras de morue, de crevettes et de choux, … Dans notre frigo, ils avaient préparé un jus de goyave et de fruit de la passion frais, du lait, du beurre, de l’eau fraîche. Ils nous avaient même pris du pain !

Tout le long de cette journée, Oriane était excitée à l’idée de faire ce voyage en Martinique. Elle était heureuse de cette nouveauté. Malheureusement, je n’ai pas été très « coopérative » dans cet aspect. Je n’avais pas l’énergie de partager son enthousiasme.


Lundi 21 Avril 2014 : Un petit aperçu

Levées vers 7h30, nous avons délecté aussi bien notre petit déjeuner que la vue splendide sur la baie. Puis, brusquement, il s’est mis à pleuvoir et la pluie a tout recouvert sur son passage. Une fois la pluie passée, nous avons fait nos courses dans la ville d’à côté. C’était bizarre de se dire qu’il était aussi tôt et qu’il y avait autant d’agitation. En fait, le jour se lève vers 5h et le soleil se couche vers 18h30. Donc on doit vivre un peu en décalé.

On profite bien !


La vue depuis la terrasse

10 minutes plus tard...

5 min plus tard...

Après les courses, nous avons décidé d’aller à la pharmacie pour prendre un médicament contre mes nausées. Pas de bol, on était le lundi de Pâques. Tout était fermé. On trouva une pharmacie (fermée) qui nous disait de nous rendre à Ducos. On y alla. Fermée à son tour. La seule pharmacie de garde dans le sud de l’île se trouvait à l’aéroport. Nous voilà donc reparties vers le Lamentin. Et bien évidemment la pharmacie était bondée. C’était à prévoir.

Une fois, mon médoc en poche, on est retourné à la maison car les hôtes nous avaient demandé de passer les voir vers midi. Ils nous avaient préparé le plat traditionnel du lundi de Pâques : du riz, des pommes de terre et du crabe, plus un flan de coco. Ils sont vraiment sympas !
 
Repas de Lundi de Pâques
Après un bon repas, nous avons traîné avant de partir pour la plage de la pointe Borgnesse. Il fallait la trouver ! Seules les voitures présentes sur le bas-côté nous indiquaient l’accès à cette micro-plage. Et vous vous en doutez : sable blanc, mer turquoise, récif, …

Après cette harassante activité, nous sommes rentrées prendre l’apéro (très important !) en admirant le coucher de soleil. Le pied.




Et comme je vous le disais plus tôt, on vit en décalé. Il est 21h et je ne vais pas tarder alors qu’Oriane est déjà partie se coucher.

Demain, nous attend le jardin de Balata. Et la côte de Saint-Pierre.

See you ;)
Gaellou