18 janvier 2015

2 400 m de dénivelé

Mercredi 23 Juillet : De chaud à encore plus chaud

Rappel des faits : la veille nous avions joué aux machines à sous dans différents casinos jusqu’à 4h du matin.
Au réveil, nous avons procédé au check-out après avoir déposé nos bagages dans la voiture. Et puis avant de partir, on a voulu faire un dernier tour dans l’hôtel et nos pas nous ont conduit à l’entrée du casino. Alors, on est reparti jouer 20 $. Malheureusement, nous n’avons pas été gagnantes. Nous sommes donc parties vers notre prochaine destination : la Vallée de la Mort.

Cette année, nous avions décidé de ne pas faire de nombreux arrêts dans ce parc national car les changements de température ne m’avaient pas bien réussi l’année précédente. Nous nous sommes donc rendues directement au visitor center, situé à environ 10 km de l’entrée du parc. Devant le visitor center, un énorme thermomètre indiquait 51 °C ! Ah oui quand même…

Après discussion avec le Ranger, nous avons décidé de retourner à l’entrée du parc pour prendre une bifurcation et nous rendre à Dante’s View overlook. Le Ranger nous avait assuré que ce point de vue, le plus haut de Death Valley, était beaucoup plus frais donc beaucoup plus agréable à visiter.

La route était sinueuse et étroite. Peu de voitures passaient par là. Arrivée au 200 derniers mètres, la route se rétrécissait et devenait très très pentue avec des virages en tête d’épingle. On a pris une grande respiration, en espérant ne croiser aucune voiture et on a grimpé. La-haut, la vue était époustouflante. On dominait la vallée et en contrebas, on pouvait apercevoir la mer de sel de Badwater. Et comme le Ranger nous l’avait annoncé, le vent nous rafraîchissait agréablement.



La mer de sel de Badwater




On s’est donc décidé à parcourir un bout du sentier, situé à côté du parking. On en avait pour 10-15 min donc on a juste pris l’appareil photo. On descendit le petit sentier puis on photographia les environs et on se décida à repartir. Quand on se retourna, on vit l’énorme pente qui nous attendait. On n’avait pas réalisé que la descente avait été aussi raide. Le courage en poche, on parti à l’assaut de la côte. Arrivées en haut, on réalisa l’erreur que nous avions faite. Il ne faisait pas frais à Dante’s View, il y avait juste plus de vent. La chaleur était toujours présente mais le vent nous la faisait oublier et surtout nous desséchait davantage. Les cinquante mètres qui nous restait pour aller jusqu’à la voiture furent un enfer. J’ai vraiment flippé quand j’ai commencé à voir des points noirs obscurcir ma vision et quand j’ai vu que Gigi était dans le même état. J’ai vite ouvert la voiture, farfouillé pour trouver de l’eau et quasiment vidé une bouteille. Assise dans le coffre, il m’a bien fallu 10 min pour récupérer. Pendant ce temps, on se disait à quel point cette douceur apparente était traître.


La remontée de la Mort


Remises de nos émotions, nous repartîmes vers notre hôtel. Nous repassâmes devant le Visitor Center (dommage qu’il ne soit pas à l’entrée, ça éviterait des kilomètres inutiles) et nous poursuivîmes sur une route complètement déserte. L’avantage est que nous avons pu prendre des photos sans avoir à attendre que la vue soit dégagée.

Y a quelqu'un... un... un...


En chemin, nous nous sommes arrêtées aux Sand Dunes, des dunes de sable fin, formées par l’accumulation des poussières portées par les vents qui convergent à cet endroit. J’y suis restée pas plus de cinq minutes car la chaleur était encore plus forte sur le sable. Gigi, pas bête, était restée bien au frais dans la voiture.


Sand Dunes




Nous sommes arrivées à la fin du jour au village de Stovepipe Wells. Nous avions réservé une chambre simple avec clim’ mais malheureusement sans frigo. Quand nous nous sommes enregistrées, l’hôtesse nous a fourni un papier précisant que la région était en alerte canicule (dans un désert, en plein été ? c’est étrange…) et à cause de ses conditions, l’hôtel nous fournissait un frigo (avec 2 bouteilles d’eau à l’intérieur) et un bon pour un gallon (3,7 L) de cube de glace. On a bien apprécié l’attention et notre frigo a fait de l’usage.


Stovepipe Wells

Le General Store de Stovepipe Wells


Après le repas, nous avons profité de la piscine ouverte jusqu’à minuit. On a attrapé des transats et on s’est mis au fond, à l’abri de la lumière. Là, on a pu admirer la voie lactée, clairement visible dans ce ciel dégagé et à l’écart de toute pollution lumineuse. On avait même droit au ballet des chauves-souris qui virevoltaient en allant se désaltérer dans la piscine. Un moment inoubliable.


Jeudi 24 Juillet : Vol de carburant

Au matin, nous avons pris de quoi manger et notre pack de glace, au general store. On a traversé, quasiment d’une traite, le reste de la Vallée de la Mort. De l’autre côté, il nous fallait trouvé une station-service car on était presque à sec. On n’a pas pris de l’essence dans les deux premières villes qui suivaient la sortie de Death Valley pour éviter de payer des prix exorbitants. Mais on aurait peut-être dû…

Vallée de la Mort

Death Valley

A la sortie de la Vallée de la Mort

Au visitor Center de la région (à la sortie de Death Valley)

Un lac en chemin

Sur la route vers Mammoth Lakes

Pour comprendre, laissez-moi vous expliquer le fonctionnement des pompes à essences américaines. On met sa voiture devant la pompe. On va à la caisse en disant je veux mettre tant sur telle pompe en donnant l’argent. On retourne à sa pompe et on remplit la voiture. Puis, on va à la caisse récupérer la monnaie. Je me suis donc mis devant une pompe et je me suis dirigée vers la caisse. J’avais oublié de regarder le numéro de la pompe donc je me suis penchée et j’ai vu 3. Je dépose 50 $ (!) dessus et je retourne pour prendre l’essence. Seulement rien ne sort. J’essaie plusieurs fois et me résigne à aller à la caisse. J’explique à la fille ce qu’il se passe et elle me sort : “Ah je me disais bien que ce n’était pas vous. En fait vous avez la pompe 8. Et le problème c’est que quelqu’un est en train de se servir à la pompe et… ah bah voilà, il n’y a plus d’argent. Vous allez devoir repayer. Désolée. Ça arrive parfois. Je vais contacter la compagnie et si le mec a mis sa carte et composé son code, on le débitera et on vous remboursera.” Comme vous devez vous en douter, on n’a pas revu notre argent.

J’étais vraiment dégoûté quand on a quitté la station-service. On était dans notre budget question essence et là, ça nous a rajouté 50 $. Il y a même une dame, qui prenait de l’essence à côté de nous qui est venu me voir pour s’excuser de la malhonnêteté de certains américains et pour m’assurer qu’ils n’étaient pas tous comme ça. Ce n’était pas grand-chose mais ça m’a quand même mis un peu de baume au coeur.

A Mammoth Lakes, nous avons fait un tour pour voir les différents lacs de la ville. Enfin, on n’en a fait que cinq sur la dizaine de la région. Nous nous sommes arrêtées aux Twin Lakes, à Lake Marie, Lake Mamie, Horseshoe Lake (dont le niveau était très bas) et Lake George. La plupart de ces lacs sont à proximité de camping donc on a dû traverser des allées pleines de camping-car et de campeurs pour visiter certains de ces lacs (notamment Twin Lakes).

Twin Lakes (vue de la rive)

Horseshoe Lake

En moins de 24h, on passe du désert à la forêt.

Lake Mamie

Twin Lakes (vue de Lake Mamie)

Lake George

Lake George

Lake George

Après cette longue balade, nous sommes retournées à l’hôtel et j’ai profité du jacuzzi de l’hôtel. J’ai rencontré un couple d’américains (assez âgés) et j’ai discuté avec eux, enfin surtout avec la femme qui était pipelette.
Après ça, on a été mangé dans un resto juste en face sur les conseils de l’hôtesse d’accueil. En plus, elle nous avait remis un bon pour une entrée gratuite. On s’est pris des moules en entrée avec leur petit pain à l’ail (les américains en raffolent). Le reste du repas était aussi très bon. On a bien apprécié notre soirée.


Vendredi 25 Juillet : Mono Lake et Yosemite

Nous sommes parties assez tôt car on voulait se rendre à Mono Lake, un lac avec des tufas, des concrétions calcaires. Avant de prendre la voiture, on a constaté que les avertissements un peu partout concernant les ours n’étaient pas là pour rien : une belle empreinte d’ours était sur la portière.

Empreinte d'ours

On a pris la route, puis la piste et on est arrivé au lac. L’eau était très claire et le ciel très bleu. On voyait au loin des amas de neige sur les montagnes qui entourent Yosemite. On a fait la balade autour du lac tranquillement et on a admiré les tufas.


Mono Lake et ses tufas






Au fond, on voit la neige sur les montagnes

Petrified Springs, sources pétrifiées


Puis direction Yosemite. Il y avait moins de monde que l’année dernière mais je n’aime toujours pas ce parc. On a quand même trouvé un coin sympa pour pique-niquer, près d’un lac. J’ai trempé mes pieds mais l’eau était glaciale, comme attendu d’un lac d’altitude. Pourtant, certaines personnes faisaient quelques longueurs.

A l'entrée de Yosemite

Premier lac d'altitude de Yosemite

Parc juste après la douane du parc



La lac au bord duquel on a déjeuné



L'eau est frisquette



Après le déjeuner, nous avons repris la route. Le temps était chaud et sec et un incendie de forêt faisait rage pas loin de la route. Il y avait de la fumée épaisse mais on arrivait quand même à conduire. On a allumé la radio pour écouter les infos mais rien d’inquiétant filtrait de la station du parc. Donc aucune raison de paniquer. On a traversé le parc, fait une ou deux pauses photos et nous sommes arrivées à notre étape suivante : Mariposa.




Un dîner dans un restaurant à la cuisine raffinée et au lit.

A la bonne vôtre


Samedi 26 Juillet : Ça sent le retour

Rien de bien folichon les deux derniers jours. Nous sommes arrivées à San Mateo, près de San Francisco. Nous avons profité du jacuzzi et sommes allées manger dans notre super restaurant de crabe de l’année dernière. On avait beaucoup de rab sur notre budget nourriture donc on a explosé notre limite dans ce restaurant très classe.
Le lendemain, nous nous sommes rendues à l’aéroport pour rendre notre voiture et prendre l’avion (logique). On a eu quelques problèmes pour rendre la voiture car ils voulaient qu’on paye le carburant de la voiture qu’on rendait alors que nous avions récupéré cette deuxième voiture (je vous rappelle qu’on a eu un accident avec la première) avec seulement 3/8e de carburant. Il a fallu discuter avec le mec qui vérifie les voitures. Il a été voir un responsable puis, il nous a réorientées vers une autre responsable à laquelle il a fallu réexpliquer la situation. Elle a été voir le bureau principal qui se situait dans l’aéroport avant de revenir et de nous tendre un papier : “On vous a fait cadeau du carburant. On le prend à notre charge.” Wahou, ils sont super généreux. Ils payent un truc qu’ils sont censés payer ! Heureusement que nous sommes arrivées en avance. Nous avons pu prendre l’avion et rentrer en France.


See you ;)

Gaellou

15 janvier 2015

Randonnées dans les parcs


Samedi 19 Juillet : On ne rigole pas avec un Navajo

Au réveil, nous avons pris la direction de la supérette de Bryce Canyon City et nous avons acheté un petit-déjeuner frugal : un muffin et une boisson chaude. Nos marchandises en poche, nous avons pris la voiture pour trouver un coin sympa pour manger dans le parc. On s’est retrouvé sur une table de pique-nique en bois, isolées dans une forêt de pins avec des écureuils qui sautillaient d’arbre en arbre.

Entrée de Bryce Canyon NP


Notre petit-déjeuner avalé, nous nous sommes lancées à l’assaut du Queen’s Garden Trail, le chemin du jardin de la reine, qui serpentait en pente assez douce à travers les hoodos. Il était aux alentours de 11h30 et les rayons du soleil éclairait les roches et laissait voir toutes leurs nuances : de l’ocre, du rouge, de l’orange, du blanc, du jaune pâle, … La luminosité était telle que pour certaines photos, mon appareil a saturé !

Queen's Garden Trail

En plein cœur des hoodoos




Un peu d'ombre est la bienvenue

Trop de luminosité et l'appareil sature

Les formations sont gigantesques

Ils ont creusé des passages dans la roche


Au bout de 0,8 miles (1,3 km), un peu à l’écart de la piste, on accédait au jardin de la reine. En fait, il s’agissait de hoodoos regroupés autour d’une formation rocheuse ressemblant à une reine sur un animal… Perso, je n’ai pas trop vu la similitude.

Queen's Garden

Ressemblance légère

Formation de la Queen


Après cette mise en jambe, je ne me voyais pas faire le même chemin à l’envers, sachant qu’il y avait tellement à découvrir. On pouvait faire une boucle en empruntant le Navajo Loop, un peu plus difficile à pratiquer. Il n’était pas si long ; 1,4 miles (2,3 km) c’était largement faisable. Sauf que...


Sauf que nous avons été trompées par le début du sentier, tout plat et à l’ombre des arbres.
Sauf que nous avions oublié que nous nous trouvions à 2 500 m d’altitude.
Sauf que l’heure avait tourné, il était plus de midi et il faisait plus de 35 °C.
Sauf que la fin du parcours était un cauchemar, raide, pentu, glissant et sans ombre.

Le chemin est parfois étroit

Ponts de pierre

Au pied de la montée de la mort

Derrière nous, le chemin en zigzag, très pentu

Au milieu de la montée. On  voit en contrebas, des randonneurs qui descendent.

Au milieu de la piste, une micro zone d'ombre.

ENFIN en haut (enfin presque)


On a souffert, on s’est arrêté. Souvent pour reprendre notre souffle, pour boire un coup d’eau, pour grignoter et renouveler nos forces, pour prendre des photos. Ce qui nous rassurait était la peine des autres. Tout le monde se lançait des sourires complices, compatissants. On partageait tous le même effort.

Vue depuis le "haut" de la piste


Le marteau de Thor

Quand il n'y en a plus, il y en a encore. Le sentier monte encore (sur la gauche et c'est encore raide).


Après la dernière montée, on s’est posé à l’ombre (enfin), pour se désaltérer et profiter de notre exploit. Le terme est fort, et pourtant. Nous étions près de l’arrivée du sentier et la réaction de tous ceux qui terminaient cette randonnée était la même : ils se tapaient dans les mains et se congratulaient. “We did it !” revenait souvent. C’était drôle de voir toutes ces générations, tous ces niveaux de randonneurs éprouver la même joie à l’issue de ce sentier.

De Sunrise Point à Sunset Point, je contemple le chemin parcouru


Nos forces récupérées, nous avons repris notre chemin vers la voiture, garée à 1 km de là. Sur tout le chemin, nous reparlâmes des points forts de la rando, le sourire aux lèvres, tant nous étions fières. On a souffert, mais ce qu’on a vu valait bien cette souffrance.


Nous avons ensuite quitté le parc car nous ne voulions pas retourner voir les mêmes points de vue que l’année précédente. Cela n’avait pas d’intérêt.


Nous nous sommes dirigées vers Zion, à 80 miles de là. Le parc de Zion est un peu particulier. C’est un canyon qu’une grosse route traverse d’est en ouest. Néanmoins, la zone la plus intéressante n’est pas accessible aux voitures. Ce jour-là, nous nous sommes contentées de traverser le parc pour nous rendre à Springdale. En empruntant l’entrée Est, nous sommes arrivées par le haut du canyon. La route serpentait et nous emmenait tout en bas. Très régulièrement, il y avait des zones “point de vue”, très rudimentaires. On s’est donc arrêté assez souvent pour prendre des photos. En plus, les freins n’aimaient pas trop les grosses descentes à la queue leu leu.

Entrée de Zion

Des sillons sur la roche

Un tunnel de plusieurs kilomètres dans le roche et totalement dans le noir. Impressionnant.

Canyon de Zion




Au fond du canyon de Zion


A l’hôtel, nous avons posé nos valises et avons profité de la piscine et du jacuzzi pour nous délasser les muscles après cette rando de la mort. On a terminé la soirée par un resto assez chic, juste à côté de l’hôtel.


Dimanche 20 Juillet : Une cascade suspendue

L’année précédente, je n’avais pas aimé Zion. On avait l’oeil rivé sur la montre et on n’avait quasiment fait que de la navette. Je vous rappelle que la partie qui se visite n’est pas accessible aux voitures donc il fallait prendre la navette qui faisait le tour des principaux points de départ des randonnées. Cette année, on avait décidé de faire une balade un peu plus longue car on avait le temps. Nous sommes donc parties sur les traces des bassins d’émeraude, “Emerald pools trail” (ça en jette comme nom, hein !). Il y avait trois bassins et nous n’en avons fait qu’un seul car les deux autres se situaient beaucoup trop loin. On avait du temps mais on avait quand même de la route jusqu’à Las Vegas, après notre balade.

Chemin vers Emerald Pools



La marche était facile. (En même temps, après le Navajo Loop tout semblerait facile.) Le décor était très beau. Pierre et nature s’associaient bien. Rapidement, nous sommes arrivées au premier bassin. Mais ce qui retenait l’attention des visiteurs était la cascade qui passait par-dessus le sentier. C’était rafraîchissant et le jeu de lumière était magnifique. Par contre, gare à la glissade ! L’eau ruisselait sur le sentier et celui-ci commençait à s’incliner. C’est cette configuration qui nous a “forcé” à faire demi-tour et arrêter notre balade. Une chute pendant les vacances suffisait.

Cascade suspendue


Lower Emerald Pool


Sur le chemin du retour, on aperçut un couple s’arrêter et pointer du doigt l’aplomb de la route. Et Gigi de s’écrier : “Regarde ! Une… biche ?” Après recherche sur internet, il s’agissait d’un cerf hermione. J’ai d’ailleurs aussi appris qu’il y avait des...  mygales dans le parc. Heureusement que je n’en ai pas croisées. Brrr ! Toujours est-il que nous avons admiré la biche qui venait déjeuner des feuilles basses sans se soucier le moins du monde de l’attroupement qui commençait à se faire sur la route. Elle nous a bien lancé des regards semblants dire ‘Ils sont bizarres ces bipèdes. Pourquoi s’amassent-ils ici ?”.


Cerf Hermione




Après quelques photos, nous avons repris notre chemin et nous sommes parties vers Las Vegas. Les conducteurs américains étaient toujours aussi fous. En plus, le vent était de la partie. Quand nous sommes arrivées à Las Vegas, il fallait me décoller du volant, tant j’étais crispée.

Sur la route

Lundi 21 Juillet et mardi 22 Juillet : Casinos, luxe et volupté

Pour me détendre de ces deux semaines de road trip, il me fallait une pause, une bulle de détente. Je me suis donc offert une matinée chouchoutage avec massage des pieds à la tête et gommage. 1h30 de pur délice. Pendant ce temps, Gigi était partie titiller le bandit manchot de notre hôtel - casino.


Quand nous nous sommes retrouvées, nous avons effectué quelques achats. J’avais besoin, notamment, de racheter un trépied pour mon appareil photo car j’avais oublié la pièce maîtresse dans cet hôtel une semaine plus tôt et ils ne l’avaient pas retrouvé.


Le lendemain, nous avons passé la journée et une bonne partie de la nuit à écumer les casinos : Mirage, Ceasar Palace, New York New York et Tuscany (notre hôtel). 

Mirage

Excalibur

Entrée du train entre Excalibur et Luxor

Luxor



Luxor

Las Vegas by Night

Ceasar Palace

Ceasar Palace

New York New York


Nous sommes retournées dans notre chambre à 4h du matin ! Et le lendemain, le check-out était à 10h… Autant vous dire que nous n’étions pas très fraîches au matin.

See you ;)
Gaellou